Les hommes? Les hommes me blessent.
Ils me blessent d’une douleur vive
qui me pèsent le cœur d’un poids qui ne ressemble à aucun autre.
comme je suis piquée juste à côté du fond du cœur par un couteau.
Le sang coule
Le liquide ne s’échappant pas de ma poitrine.
Y’a de la pression qui monte,
qui reste,
qui me rappelle d’autres blessures
précédentes.
Une accumulation.
Ça s’accumule encore?
Je me demande: quand ce sera la fin de cette sensibilité particulière?
Qui m’empêche? Qui m’hante? Qui me fréquente?
Qui me rends si facilement déçues de mes frères
de mes copains
de mes connaissances
de moi…
Suis-je esclave du passé?
Ben ouais, je crois que c’est ça un peu.
Faire confiance à quelqu’un, c’est le début de possibilités
de découvertes!
de se decouvrir
de donner et de recevoir
de prêter et d’emprunter
d’encourager et de demander de l’aide
de faire manifester l’amour
de le connaître bien mieux, bien plus
de tant
de l’amitié
de l’amour fraternelle
de l’amour romantique même.
Presque incompréhensible.
Le trauma,
C’est la douleur de s’échapper de la douleur.
De se faire
sortir de son trou du passé,
du mal connu si bien
depuis tant d’années sorti
d’autres bouches
d’autres mains.
d’apprendre que tous les hommes
ne sont pas les mêmes
et qu’il y aura quelques-uns qui
peut-être
Attendront ta guérison
ta victoire
le long des jours
et les jours longs
des vallées
et des montagnes
de la vie.
Copyright © 2018 A.M. Wilsonne
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